Le Cap W

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12 réponses

  1. Je comprends bien votre notion de professionnels de confiance. En tant que dirigeant il m’est arrivé d’en avoir, et d’autres fois j’ai cru que je pouvais m’appuyer dessus, mais cela n’a pas tenu, et ce n’est qu’à la fin que l’on se rend compte qu’il n’a pas assumé l’engagement. Plus ils sont bons moins ils sont disponibles, et plus ils engrangent de clients plus ils abandonnent les anciens, ou délèguent vers des salariés qui ne sont qu’un pâle reflet de leur responsable, comment éviter cela?

    1. Bonjour Gérard. Je comprends bien Même si vous travaillez depuis longtemps avec un prestataire, quel qu’il soit, refixez en permanence une lettre de mission dans le temps qui fixe les objectifs, les livrables, les délais, ce qui remet à jour l’exigence et évite de tomber dans une routine. Je l’évoque à un moment dans le livre, en France le client habitué, celui qui devrait être pour nos entreprises un VIP, parce qu’il a fait la preuve de sa confiance et de sa fidélité, est souvent moins bien traité qu’un nouveau client. Pour ne pas être « abandonné » il est essentiel en permanence de refixer les contours du contrat qui nous unit et non d’attendre que la cadence de notre prestataire devienne notre cadence. Un exemple qui m’étonne toujours, il est souvent difficile de demander à un cabinet d’expertise comptable des missions exceptionnelles alors qu’il est en pleine période fiscale, ne faudrait il acquérir une société, vendre la sienne qu’à certaines périodes de l’année? Ce sont à mon sens des sujets à remettre sur la table chaque fois que nous partageons avec nos professionnels de confiance, seront ils bien là lorsque nous aurons besoin d’eux?

  2. Je suis tout à fait d’accord avec le commentaire de Louis-Pierre « Un livre que tout dirigeant de PME devrait avoir sur sa table de chevet ».
    Après l’avoir lu et avoir testé avec un ami directeur commercial, j’ai surnommé cet ouvrage, le livre des « oui », car les conseils d’Eric sonnent comme des évidences et à chaque conseil, on se dit « OUI, bien sûr, c’est ce qu’il faut faire ».
    Je ne suis pas dirigeant, mais je trouve que ces conseils, distillés avec intelligence et cohérence, permettent d’évoluer et d’améliorer la rentabilité de l’entreprise.

  3. La majorité des dirigeants sont extrêmement investis dans le quotidien de leur entreprise, mais manquent de temps, d’outils ou de recul pour piloter leur développement à moyen terme.
    Leur énergie est concentrée sur la gestion opérationnelle : satisfaire les clients, produire, recruter, résoudre les urgences du quotidien….
    Ce “pilotage à vue”, souvent nécessaire à court terme, peut devenir un frein lorsqu’il s’agit de structurer la croissance, d’anticiper les besoins de financement ou d’aligner l’organisation sur les ambitions de l’entreprise.
    Ces dirigeants se trouvent donc souvent isolés dans la prise de décision stratégique.:
    Les partenaires de confiance (banques, experts-comptables, avocats) apportent des éclairages ponctuels, mais rarement une vision globale et intégrée de l’entreprise.
    Le résultat : une direction générale efficace sur l’opérationnel, mais qui peine à structurer la vision, la gouvernance et le pilotage transversal de l’organisation
    Dans un contexte de mutation économique, de transition digitale et de pression financière croissante, prendre du recul devient un enjeu stratégique….
    Bravo Eric pour ces récits qui illustrent parfaitement le quotidien de nos dirigeants !

    1. Olivier. J’ajouterai à ces partenaires de confiance du dirigeant les conseils qui l’entourent et doivent faire bloc autour de lui, en conseil de famille, c’est à dire sans mettre en avant les egos, mais les complémentarités,. Se rencontrer ensemble une à deux fois par an, afin de déterminer les stratégies à venir, les actions correctives à mettre en place. L’arrêté du bilan est un moment opportun pour balayer toutes les pistes avec l’expert comptable, l’assemblée générale si le dirigeant est en société permet de créer un véritable moment de collaboration et de cohésion de l’équipe de conseil, (Avocat, expert comptable, CAC notamment) et des moments arrêtés avec l’équipe interne, comme l’arrêt sur image, entraînent pour le moins les membres du CODIR à écrire l’histoire qu’ils vont dérouler ensemble. Merci pour cette contribution

  4. « Voyage au cœur des PME » est un peu comme la bible du dirigeant d’une PME. Ce livre est un outil précieux pour affiner sa stratégie globale. Eric observe pour nous et nous permet de prendre de la hauteur en mettant en lumière des situations problématiques concrètes dans lesquelles chaque entreprise peut se reconnaître, tout en donnant des clés de résolution claires, pragmatiques et directement actionnables.
    Un livre pour comprendre, anticiper et mieux piloter son organisation.

  5. Lecture en cours 📚 Et honnêtement… la première partie sur la crise, plus qu’utile ! 💥
    Dans un climat de tréso tendue comme en ce moment, ça résonne fort !
    Bref, ça tombe au bon moment pour garder le cap !

  6. Super 👏 et un sujet qui tombe juste : les PME, c’est le vrai moteur de l’industrie française. Ton ouvrage apporte exactement ce qu’il faut !

  7. Bien travaillé Éric!
    ah, ce fameux Cap qu’il faut garder même si la barre est parfois compliquée à tenir; c’est riche en expériences.Bravo.

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