Dans une PME, il est rare que les choses se passent comme prévu. Et c’est précisément là que tout commence. Les épreuves, les ratés, les imprévus ne sont pas des anomalies à corriger dans l’urgence.
Ils sont la matière vivante du projet. Ce que l’on fait de ces situations dessine la trajectoire de l’entreprise, bien plus sûrement que les plans établis ou les études de marché.
Apprendre à accueillir les événements, à les traverser plutôt qu’à les fuir, demande une posture. Celle du dirigeant qui ne cherche pas à tout contrôler, mais à transformer ce qui lui arrive.
Une baisse de commandes peut devenir l’occasion de réinterroger son offre. Un départ soudain dans l’équipe peut révéler un manque de transmission. Une erreur de production peut ouvrir la voie à une amélioration plus large. Ce sont ces mouvements du réel qui font grandir.
Dans cette dynamique, expérimenter n’est pas un luxe, c’est un réflexe à cultiver.
Essayer une nouvelle manière de faire, tester une offre auprès de quelques clients, lancer un service en version allégée pour observer les retours.
L’expérimentation devient une boussole. Elle permet de sortir du “tout ou rien”, de la crainte de l’échec, pour entrer dans la logique du “pas à pas”, du “progresser en faisant”.