Le Cap W

Trouver de nouveaux équilibres

Une femme ou un homme qui retrouve ses repères

Quand une entreprise traverse la crise, ce n’est pas seulement sa structure qui est ébranlée. C’est aussi l’homme ou la femme qui en tient la barre. Les chiffres vacillent, les repères s’effondrent, les certitudes s’éloignent. Et dans ce tumulte, il faut continuer à décider, à expliquer, à rassurer. Il faut tenir, coûte que coûte. Comme le dit Peter Drucker : “Chaque fois que vous voyez une entreprise qui réussit, dites-vous qu’un jour, quelqu’un a dû prendre des décisions courageuses.”
Ces décisions, personne ne peut les déléguer. Elles s’imposent parfois dans l’urgence, sans toutes les données. Elles doivent souvent être prises seul, dans le silence du bureau, tard le soir. Et pourtant, ce n’est pas la solitude qui sauve, mais bien le lien. Ceux qui s’en sont sortis disent souvent que ce sont les autres qui les ont portés. L’écoute d’un salarié fidèle, le soutien d’un banquier qui a cru encore un peu, la confiance d’un fournisseur qui a accepté un report, l’humanité d’un client qui a continué à commander, même avec retard.

Un dirigeant dans les Hautes-Pyrénées raconte comment, au creux de la vague, il s’est appuyé sur son comptable. Celui-ci lui a simplement dit : “Tu es encore debout. On va bâtir un plan.” Cette phrase, anodine en apparence, l’a empêché de tout arrêter.
Trois ans plus tard, l’entreprise a retrouvé son équilibre. Il dit aujourd’hui qu’il doit sa résilience à ceux qui sont restés quand d’autres partaient.
D’autres évoquent leur équipe.

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