En avançant dans notre voyage, nous débarquons sur une terre nouvelle. La terre des possibles, où l’entrepreneur n’oppose plus performance économique et engagement sociétal, mais cherche à les réconcilier. Ici, celui qui fabrique, vend ou organise, ne se contente plus de produire efficacement. Il se demande comment produire mieux, pour qui, à quel coût pour la planète, et avec quel impact sur les humains.
Sur cette terre, les valeurs de responsabilité sociale et environnementale ne sont plus des injonctions extérieures, mais des repères intégrés.
Loin d’être un frein, elles deviennent une source d’innovation, parfois même un avantage concurrentiel. L’acteur engagé regarde les réglementations non pas comme des obstacles, mais comme des occasions d’évoluer, de se différencier, de construire une image cohérente avec ce que ses clients et ses équipes attendent.
La data, dans ce paysage en mutation, est partout car elle fait partie intégrante de notre évolution, renier le progrès serait pénalisant. Bien utilisée, elle n’est ni une menace, ni un asservissement. Elle devient un outil d’aide à la décision, un levier pour prévoir, anticiper. Elle permet de sortir de l’intuition solitaire pour bâtir des stratégies plus fines. La digitalisation n’est pas une fin en soi, mais un compagnon de route, un soutien à l’intelligence humaine, pas un substitut.
Ce nouveau territoire n’est pas une utopie. Il existe déjà, dans les postures de celles et ceux qui inventent, chaque jour, des façons plus responsables de développer leurs projets.
C’est un espace fertile, où peuvent naître de nouveaux modèles économiques, fondés sur l’usage, l’économie circulaire, la proximité, la sobriété choisie. Des modèles qu’il ne s’agit pas de plaquer, mais d’éprouver, à l’échelle des PME.
Dans un monde qui se transforme à grande vitesse, le dirigeant de PME n’a plus le luxe d’attendre le changement. Il doit s’y adapter voire le devancer.